Martyr d’un amour
Celui qui est affligé, ne ressent qu’un sentiment de déboire,
Celui qui est désemparé, n’a d’issu quant à sa destination,
Celui qui hurle, ne fait que transmettre la rage en lui,
Celui qui verse des larmes, ne fait qu’exprimer ses moments.
Mais moi, je ressens que de la tristesse,
De la tristesse au fin fond de ma cage thoracique,
Car je vis le martyr d’un amour,
Un amour qui me martyrise jusqu’à l’ensevelissement.
Mes larmes ne pourront descendre de ses orifices,
Car la charge de cette passion est si pénible,
Pénible à dévorer mon état d’être,
A me désarmer de mes forces intérieures.
C’est vrai que le hasard créer tout comme la vie,
Et détruit tout comme la mort,
Mais moi, vivant des terres,
Je ne pourrai expliquer cette obsession.
Cependant je sais qu’elle est là comme la vie,
Et elle me tourmente comme l’ombre de la mort,
Anéantit mon instinct de survie,
Et tait les chants de mon extérieur.
Comme c’est pénible et si difficile à la foi,
Difficile à vouloir s’accrocher à une pensée qui vous refoule,
Difficile à vouloir se rappeler d’une raison déraisonnable,
Difficile à s’imaginer
tout une vie.
On
ne peut retenir ses impulsions, son envie d’aimer,
Car
elles apparaissent comme la lumière du jour,
Dévorent
notre état d’âme,
Et éblouissent tous dans notre conscience.
Mon cœur s’est déjà consumé au vouloir de toi,
Au vouloir se blottir contre ton âme,
Contre la raison de tes volontés,
Contre la foudre de ton charme.
Je
t’aime comme le premier jour de notre rencontre,
Je
t’aimerai comme le jour de nos premiers instants,
Car tu es ancré dans ma chair, sillonnant dans mon esprit et dévorant
mon âme,
Et cet amour, ton amour existera tant que l’univers appartiendra
au temps.
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